Comment résister à ce petit jeu de mot? Mais surtout, comment résister à la croustillante nouvelle saison culturelle que la ville a présentée hier dans le jardin de La Julienne, qui nous a inspiré ledit jeu de mot!
Texte: Katia Meylan
À La Julienne, les férus de culture intéressés par le programme à venir sont très bien accueillis: transats, mojitos et jazz manouche sont de la partie et l’on sent qu’ici, l’été sera agréable. Vous pourrez venir le constater par vous-même, par exemple le 25 août prochain, où la « Maison des arts et de la culture » fêtera ses 10 ans avec diverses animations.
Mais un petit tour à Plan-les-Ouates s’impose même avant le mois d’août! Le 21 juin à 18h30, la commune nous invite à inaugurer avec elle deux fresques habitant l’espace public de l’artiste Tami Hopf, en les reliant à pied à partir de l’arrêt « Trèfle-Blanc ». Le 23 et 24 juin elle accueillera bien sûr la fête de la musique à la Butte, à la Julienne et à l’Église Catholique Romaine. Aucun art ne sera oublié, puisqu’après les arts plastiques et la musique, c’est le cinéma et le théâtre qui seront mis à l’honneur: un cinéma en plein air aura lieu deux fois en juillet et deux fois en août, ainsi qu’un théâtre en plein air pour deux représentations également, à la place de jeux des Marronniers.
Cette année, les épices de la saison programmée par Pascal Mabut et son équipe sont l’humour, les jeunes talents et les femmes.
Deux spectacles de danse seront présentés à l’Espace Vélodrome, l’un en collaboration avec le festival la Bâtie, l’autre avec Antigel, et tout deux lient à leur façon danse et humour. Dans le premier, le danseur et chorégraphe Pieter Ampe joue des particularités de son physique avec son spectacle « So you can feel ». Il nous surprend et se surprend lui-même, questionne notre rapport au corps sans être libidineux, nous promet la directrice du festival de la Bâtie Alya Stürenburg Rossi. Ayant vu ce spectacle, elle a pu constater qu’il en résultait des discussions touchantes entre les spectateurs.
Le théâtre aura son côté humoristiqiue notamment avec la pièce « Ah-hou cha cha cha » de la valaisanne Rebecca Bonvin. Il sera question de petites tranches de vies, de biographies fictives et décalées.
Plus tard dans la saison (février 2018), deux comédiennes aborderont la question de la maternité avec un titre qui ne laisse aucun doute sur le ton que prendra le spectacle: « C’est (un peu) compliqué d’être à l’origine du monde » met en scène les joies et les exaspérations dues au fait d’être enceinte et surtout aux conseils de tous ceux qui veulent bien en donner, pertinents ou non.
Côté musique, Pascal Mabut nous dévoile son coup de cœur: le mélange de folk, blues américain et musique baroque de Piers Faccini, qu’il nous fera découvrir le 9 novembre au Vélodrome.
Puis il continue sur un spectacle bambino, « Boîte à gants ». « Je ne devrais pas le dire, mais si vous aimez les batailles de gants… » le programmateur s’interrompt, une étincelle dans les yeux, mais il en a trop dit, l’enfant qui sommeille en nous a été intrigué. La ville qui fait la part belle aux spectacles jeunes publics (notamment avec son festival « La Cour des Contes » au printemps) a fait de nouvelles trouvailles poétiques à présenter aux familles cette année encore.
En tout, cela fera quatre spectacles bambino, trois concerts, trois pièces de théâtre, deux spectacles de danse et deux spectacles d’humour. Mais l’on aura compris que les catégories ne sont pas étanches, que la danse se mêle à l’humour et que théâtre et musique ne sont jamais loin.
Le plus simple est de consulter le programme, ou de se laisser surprendre à partir de la rentrée!