Paléo: On ne décroche pas!

Peut-être êtes-vous déjà tombé, au gré d’une digression numérique, sur cette adorable vidéo qui exhale les cacas papillons? GiedRé, c’est un peu le même principe. Une fée sortie des prairies enchantées de Lituanie qui débite des atrocités avec un sourire grand comme un arc-en-ciel. Et c’est charmant. Depuis son premier disque en 2011, la chanteuse aux textes crus a réuni un public fidèle qui a investi la pelouse de la scène de l’Arche. GiedRé, qui foulait la plaine du Paléo pour la seconde fois, balance ses ritournelles et ses vannes avec un bonheur communicatif. Et le public s’en est donné à coeur joie, en reprenant à l’unisson les succès impertinents de la chanteuse, comme le désormais incontournable « On fait tous caca ».

GiedRé. Photo: Lionel Flusin

GiedRé. Photo: Lionel Flusin

Rover. Photo: Claude Dussez

Rover. Photo: Claude Dussez

Deuxième Paléo également pour Rover venu présenté son nouvel album Let it glow sur la scène du Détour. Le chapiteau se remplit, peut-être dans un premier temps pour échapper à l’averse qui s’abat en fin de journée sur le festival. On se laisse cependant embarquer par la voix chaude du chanteur  et ses envolées oniriques en anglais (bien qu’originaire de Paris).

Plus tard dans la soirée, retour au Détour pour ne pas voir Vianney. Et pourtant, il était bien là. Mais le public aussi, et bien trop nombreux pour tenir sous le joli chapiteau devenu soudain trop étroit. Qu’à cela ne tienne, Vianney emporte le public dès la première chanson et nous rappelle qu’après tout, « On est bien comme ça »… Détendu et drôle, seul avec sa guitare et ses boucles, Vianney promet un joli moment de complicité.

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Vianney. Photo Lionel Flusin

23h, le public massé devant la Grande scène trépigne. Ce rendez-vous-là, ça fait trente ans qu’il est pris. Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka se réunissent enfin sous la bannière des Insus, nouvelle version du mythique Téléphone, sans Corine Marienneau remplacée par Aleksander Angelov. Surfant sur la nostalgie de leurs  tubes, étendards libertaires de toute une génération, les trois compères + 1 offrent deux heures de pur rock soutenu par un Kolinka déchaîné, pendant que le duo Aubert/Bertignac joue la carte de la complicité. C’est vrai, il y a des moments d’ennui, certains morceaux ne tapent plus aussi forts qu’avant. Mais l’émotion des  Bombe humaine,  Cendrillon, Le Jour s’est levé ou encore Ça c’est vraiment toi  vaut bien un come-back en demi-teinte. Un des grands moment du festival. Merci les Insus.

Texte: Marie-Sophie Péclard

Les Insus. Photo Brice Robert

Les Insus. Photo Brice Robert

 

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