Au cœur des personnages représentant émotionnellement le trouble passager physique du rôle qui leur a été destiné, les émotions s’entremêlent pendant 95 minutes. Dans l’impossibilité de dissocier le corps et l’esprit, les spectateurs vivent intensivement et intensément la pluie de sensations que lui procure le nouveau dessin animé de Pixar. Par force et par jeu, les émotions se tiraillent pour savoir laquelle va briller et s’imposer dans nos têtes.
Fortement liés entre elles, nous voyons que nous sommes influencés par chacune d’elles au cours de l’évolution de la journée quotidienne. Gouvernés par nos moteurs personnels, ils nous guident pour nous ouvrir la voie sur le chemin de la pensée positive. Même si nous nous efforçons le matin de se lever de bonne humeur et à regarder la vie du bon côté, il n’est pas rare que des éléments extérieurs à notre confort intime viennent nous chambouler de l’intérieur de nous-mêmes.
La mise en lumière sur nos stimulis profonds nous renvoie au miroir de nos propres besoins à prendre soin de la meilleure manière possible. Piégés parfois, notre propre interprétation de notre état affectif tenace maquille la représentation initiale. Déformée entre style et intensité, les radars intérieurs s’allument ni au bon moment ni au meilleur endroit.
Autrefois, il était sage de ne pas dissimuler nos émotions. Avec le temps, les cacher n’arrange rien. Dernièrement, les exprimer, les transformer et surtout ne pas les enfouir en nous trop longtemps serait la nouvelle clé. Qui saura !
Et vous, comment vous sentez-vous ?
Texte: Jenny Raymonde