Une danse entre la folie passionnelle et les amours perdus

Sous un soleil radieux après le déluge de la veille, rien n’arrêtera les festivaliers à venir découvrir cette véritable surprise musicale, composée de quatre Irlandais.

Dans leur monde dit « Parfait » (comme le veut titre de leur premier album, In a Perfect world), ils ont de nombreuses histoires à nous dévoiler.

Au fil du concert, nous sommes entrainés dans des sons doux et mélodieux. Jason, le bassiste, et Mark, le guitariste, font en plus les choristes sur les refrains de toutes les chansons.  Le discret batteur du groupe, Vinny,  accompagne le groupe sur un rythme pop rock indépendant.

L’ambiance calme et intimiste nous plonge directement vers des sentiments qui nous tiennent à cœur. Steve, le chanteur,  vit son concert de l’intérieur, toujours  attaché à ses textes écrits autobiographiques, rattrapé ainsi par ses émotions les plus profondes. Les différentes chansons nous emportent dans le cycle de vie d’un amour: la rencontre inespéré au moment inattendu, la jouissance de penser avoir trouvé son âme sœur, la construction d’un avenir à deux, la passion qui se fane et le doute qui s’installe, les au-revoir incompréhensibles,  le vide et le manque de l’autre, le souvenir des beaux jours et l’envie de retrouver ce qui nous a échappé.

Enchainant les titres, Steve bredouille quelques mots en français avec son accent dublinois. Certaines chansons sont plus dynamiques que d’autres  comme «  Big Bad World » où Il nous parle de la vie remplie de doute et qu’il ne sait pas ce que l’avenir lui réservera. Dans « High Hopes, il nous rappelle qu’il ne faut jamais désespérer et qu’un arc  – en  – ciel viendra pointer son nez un jour ou l’autre.

Kodaline nous offre à la fin du concert le magnifique succès « All I want ». C’est principalement cette chanson qui m’a fait connaître ce groupe une année plutôt. Cette musique déchire à chaque fois les cœurs déjà tristes reliant l’échec amoureux et l’interprétation de ce sentiment sur cet amour passé.  Le chemin est impossible lorsqu’on veut retrouver à tout prix ce que nous avons perdu.

On vit la vie en réalisant nos rêves et parfois, on fait un cauchemar, on le digère et ensuite, le rêve continue.  La digestion est juste quelques fois plus longue que prévue.Cela prendra le temps qu’il faudra car une vie sans amour ne vaudrait pas la peine d’être vécue ! Et c’est un beau moment de partage et d’émotion que Kodaline nous a offert!

Texte: Jenny Raymonde

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