L’ensemble « l’Âme du Violon » a été fondé en 1999 et est constitué de jeunes et d’adultes. Les 8 et 9 mars, l’ensemble a présenté un programme de concert au Théâtre de Nyon Marens. Une partie des bénéfices de ces deux concerts sera reversée aux actions de Terre des Hommes Enfants. Malheureusement, malgré un programme intéressant, la salle n’était pas très remplie. Les interprètes ne se sont cependant pas laissé démonter et ont présenté avec enthousiasme les morceaux préparés.
Le concert s’est ouvert avec « Ainsi parlait Zarathoustra », notes enregistrées qui ont accompagné l’entrée de la soliste violoniste ainsi que fondatrice de « l’Âme du Violon », Denisa Ragalie Costescu, et le pianiste, Angel Denys Costescu, pour la première partie du programme. Une musique qui laissait entendre une grande ambition de la part des interprètes mais dont le volume sonore était un peu trop fort comparé à la musique interprétée par les musiciens ayant suivi directement après.
Les morceaux choisis pour cette première partie étaient soit des ensembles violon-piano, soit des morceaux pour piano seul. Ce programme a permis de dévoiler un répertoire varié, la vélocité et la sensibilité musicales des interprètes ainsi que l’écoute et la complicité mère-fils entre les deux musiciens.
Après l’entracte, le public a découvert les autres jeunes interprètes de l’ensemble. Avec des musiques qui allaient du baroque au folklore et des musiques plus modernes, le public a pu, dans cette seconde partie (et le concert en général), voyager à travers différentes époques et constater la polyvalence musicale des interprètes.
Le credo de cet ensemble est «1% de talent pour 99% de travail» et il est en effet possible de constater le grand travail que doivent fournir les interprètes pour pouvoir allier de très jeunes musiciens à de plus expérimentés dans le but d’accomplir un voyage à travers les époques et les genres et de fournir un programme éclectique au public.
L’ensemble possède un bon potentiel et il est agréable de voir l’amour et la foi que le professeur a pour ses élèves.
Texte: Anastassia Issakova